Cinéma du dimanche soir, Le beau monde de Julie Lopès-Curval. Alice rencontre, dans une pâtisserie chic où elle sert tartelettes aux fraises et cafés, Agnès. Puisque celle-ci aime bien son pull, qui lui fait penser à Rothko, Alice, qui a tricoté son pull à partir de laine qu'elle teint dans la baignoire, lui demande son aide pour entrer à l'école Duperré (école supérieure du design, de la mode et de la création). Oui, Agnès travaille dans la mode. Alice veut travailler dans la mode. Va pour Paris.
Alice y rencontre Antoine, le fils d'Agnès qui abandonne HEC pour exposer des diptyques de photos. Un portrait et l'environnement derrière le portrait. Nait entre eux une histoire d'amour, elle lui dira même "quand je n'ai plus eu peur de t'aimer, c'est un torrent d'amour qui est sorti de moi" mais c'est une histoire d'amour contrariée par la différence d'origine sociale. Que veut vraiment Antoine ? Entrer dans un milieu plus modeste pour servir ses photos ? Quand ne se sentira t-elle plus nulle dans ce monde où tout est beau ?
L'histoire d'amour est prétexte d'une réflexion sur l'art et sur la lutte des classes. C'est un récit classique, joliment interprété mais un peu froid. Pas de véritable vertige ni de grand élan. En fait, pour les images sur la broderie, le travail des mains, les questionnements de l'âme, la vie sauvage, vous préférerez peut-être comme moi le film d'Eléonore Faucher Brodeuses.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci :)