Sonia Rykiel by Martin Margiela
Le dernier des quatre films de Loïc Prigent était consacré à Sonia Rykiel. J'ai trouvé ce film différent des autres. Ici le propos sur la mode semblait s'effacer au profit de la relation mère-fille. Plus qu'un film sur la marque Rykiel, Prigent nous donne à voir la famille Rykiel à travers notamment la relation entre Sonia et Nathalie.
J'ai été saisie par le couple qu'elles forment.
La semaine dernière déjà avec Proenza Schouler, la camera nous avait montré une équipe de deux, mais c'était différent, on voyait deux créateurs s'entendre à merveille. Là, il y a un rapport de hierarchie, une mère et une fille. Les paroles de Sonia sont celles d'un mentor, d'un sage et d'une mère.
Nathalie Rykiel a créé autour de sa mère et de son mentor un cocon dans lequel elle semble lui dire en permanence "je t'aime" en faisant en sorte que les robes se créent, que les shows soient beaux, que les dessins d'art affluent et que marche l'entreprise.
Et puis Sonia Rykiel c'est une affaire de femmes. Elle sont partout. Elles décident de la ligne des robes tout autant que des budgets. Elles gèrent le chiffon et l'argent. On nous montre des femmes indépendantes et fortes. D'ailleurs Sonia Rykiel dit "La frivolité et la folie, c'est bien calculé!".
Sonia Rykiel présente des vêtements faits par des femmes pour des femmes. Les robes ne sont pas faites pour les placards, il faut pouvoir les porter, courir et sauter avec. Christian Lacroix résumera de ces mots la créatrice/marque "Une femme puissance 1000". Ca lui va pas mal.
Last of the four films was devoted to Sonia Rykiel. I have found this one different from the others. Prigent didn't really talk about fashion. I mean he didn't talk only about fashion ; he said more, much more. He talked about Rykiel's family. The camera showed the strong relationship between Sonia and her daughter Nathalie.
Sonia and Nathalie. Nathalie and Sonia. A couple.
Last week, with Proenza and Schouler it was also a couple story. But it was different, there were no hierarchy. Here there is a daughter and a mother. Sonia's words are those of a sage.
Nathalie has created a cocoon around a mother and star designer. Into this cocoon, she seems to say permanently to her mother "I love you" with shows, dresses, bags, drawings, the company good governance...
Sonia Rykiel is definitly a women story. Women are everywhere and take decisions, fashion decisions as well as financial decisions. They show us how women are independant and powerful. Sonia Rykiel says "Frivolity and madness are well assessed !"
Sonia Rykiel's clothes are designed by women for women. Dresses are not for cupboard ; women are supposed to wear them, to run and jump with them. Christian Lacroix summarizes Sonia Rykiel with those words "Woman power 1000". It fits well.
De la série, c'est celui qui m'a le plus touchée (je n'ai pas vu le Jean-Paul Gaultier), et très certainement à cause de cette relation fusionnelle, et aussi parce qu'il y avait ce défilé des 40 ans de la maison. Du coup, j'ai enchaîné avec le livre de Nathalie Rykiel!
RépondreSupprimerJ'ai vu toute la série. J'ai aimé tous les épisodes. Quel talent ce Loic Prigent ! Le seul qui m'a déplu, pas le film, mais ce qu'y s'y passait, a été celui sur Jean Paul Gautlier justement. Le stress, la panique, la précipitation, le désoeuvrement prenaient toute la place et en laissait peu au rire et au plaisir.
RépondreSupprimerIl est bien le livre d Nathalie Rykiel ? Même ici, il est dans la vitrine de la boutique. Un truc quand même époustouflant, mettre des livres dans les vitrines de boutiques de robes. Des livres en français en Chine, voilà une vraie "défenseuse" de la langue française !