Au commencement, avant la Première Guerre Mondiale, vers 1913, il y avait une marque de vêtements de travail. On se souvient que de ces vêtements des créateurs de génie ont fait des pièces majestueuses. Pensez à Coco en Normandie et aux habits de pêcheurs revisités.
Puis le château de Monthonin, ancien couvent, accueillit un studio de création, ses écuries les ateliers d’une usine de tricot, bientôt le label du beau et de la qualité "Les tricotages de l'aa" eut grande réputation. Une industrie qui tourne, des centaines de milliers de pièces, des centaines d’emploi.
On ne refera pas l’histoire. Trop triste. Aujourd’hui ne reste que le nom d’origine. Puissamment poétique : Le Mont Saint-Michel.
Le fils de la quatrième génération, Alexandre Milan, qui aime le rock’n’roll, a choisi de dépoussiérer le château, d’ôter les linceuls blancs des meubles et de faire revivre l’entreprise. Une petite entreprise qui ne connaîtrait pas la crise.
Il a repris la marque de fabrique de toujours : maille étudiée depuis les archives de la maison, matières nobles, bobines de mérinos ou de cachemire, il a rajouté de la modernité, du bleu électrique, et l’a mélangée avec de la tradition, le jacquard, le lys, le lion de Normandie.
Comme de bien entendu, avec sa femme Marie, ils ont fait un carton au Japon, pays d'avant-garde et de tradition. On leur en souhaite autant à Paris cette saison.
J'aurais aimé illustrer le propos avec une jolie photo de la collection femme, mais franchement, je suis tombée en pâmoison ou presque pour cette photo de la collection homme. Le chanteur du groupe de rock belge, Das Pop, en pull marine côtes perlées, shooté par James Bort.
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